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 No More Drugs (Duncan)

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Kim Town
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No More Drugs (Duncan) Vide
MessageSujet: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeLun 1 Nov - 15:29

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Duncan Mc Gee & Kim Town


Kim était amoureuse, ouais, c’était tôt, c’était bizarre, c’était tout ce que vous voulez, précipité, mais elle était amoureuse de Duncan, elle le sentait dans son cœur, il battait si fort quand il était là, elle perdait tout contrôle. Passé le moment où elle perdait ses moyens dès qu’il la regardait, elle avait un peu repris son assurance, mais leur relation était si jeune qu’il lui semblait toujours marcher sur un fil. La seule chose dont elle était certaine était que depuis qu’elle l’avait aperçut plus d’u mois auparavant, ses sentiments pour lui n’avaient cessé de grandir, il avait su lui montrer à quel point il tenait à elle, à quel point il était capable de la combler en tout chose. Sa tendresse était sans limite tout comme son intégrité, et elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance. Elle avait envie de tout lui donner, de lui dire qu’elle l’aimait, mais elle trouvait tout ça si rapide qu’elle hésitait à se dévoiler. Physiquement, c’était incroyable, elle n’avait jamais prit son pied à ce point, l’attachement émotionnel y contribuait, elle le savait, mais fallait quand même avouer qu’il savait y faire pour la rendre dingue.

Trois jours… Trois jours sans le voir, c’était déjà dur, comment avait-elle pu s’en passer une semaine entière ? En tout cas ça n’était pas deux jours sans nouvelles, ils s’envoyaient des SMS pas vingt mille mais bon des petits « je pense à toi » par ci par là, et un appel la veille pour lui demander si elle pouvait passer chez lui, mais il avait des choses à faire elle avait donc du passer la nuit toute seule dans son grand lit et cette nouvelle nuit promettait d’être identique malgré le texto qu’elle lui avait envoyé « Viens à la maison si tu peux, j’ai envie de te voir ». Il était 22h et elle n’avait aucune envie de veiller seule ou même avec sa sœur, en plus Sid était claquée, elle était allé se coucher depuis quelques minutes lorsque Kim décida de faire la même chose sans réponse de son homme. Elle enleva ses vêtements les laissant par terre et mit un débardeur et un shorty propre pour dormir et elle se coucha. Elle avait travaillé ces derniers jours et plutôt beaucoup d’ailleurs, mais elle n’avait pas sommeille, elle regarda son portable probablement une centaine de fois en une demi heure et finit par arrêter de tourner dans son lit et par s’endormir.

La chambre de Kim était jonchée de fringues plus ou moins sales en attente d’aller dans la machine à laver, tout le reste de la maison était nickelle mais sa chambre c’était un peu le boxon même si depuis qu’elle avait donné sa clé à Duncan elle s’efforçait de ranger un peu pour qu’il vite de voir à quel point elle était bordélique. Sur sa table de nuit il y avait des bouquins ainsi qu’un petit sachet de cocaïne déposé là en vrac au milieu d’autres trucs qui avaient dus peupler ses poches, des bonbons qu’elle ne mangerait jamais, des mouchoirs et son MP3 bref un joyeux bordel organisé, ou pas. La commode n’était pas tellement mieux quand à l’armoire si on ouvrait la porte on comprendrait tout de suite pourquoi toutes les fringues de Kim étaient froissées en permanence et du matin au soir. Kim avait d’autres talents, mais le rangement et le ménage, pas tellement, l’avantage c’est qu’elle n’était pas maniaque bien que les livres de la bibliothèque aient été rangés par ordre alphabétiques par ses soins. Elle dormait profondément maintenant, sur le ventre, la couette entortillée autour de ses jambes, la tête sur le coté, une main sous l’oreiller et la seconde à la hauteur de son visage et comme toujours son 9mm sous l’oreiller.
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Duncan McGee
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMer 3 Nov - 18:31

« Viens à la maison si tu peux, j’ai envie de te voir ». Ce SMS de Kim reçu alors qu’il avait les mains plongé dans le cambouis du moteur de la vieille Fat Boy de son père défunt eu le don d’être salvateur. S’essuyant et s’épongeant le front avant de le lire, la question ne se posa pas bien longtemps dans l’esprit de Duncan, torturé, comme à chaque fois qu’il essayait de bosser sur cette bécane. Non seulement parce qu’il était éprouvé par ce qu’elle lui rappelait et les démons qu’elle faisait remonter dans sa tête, mais surtout parce qu’il n’avait pas vu la jeune femme depuis trois jours. La veille, il était en virée avec les gars à Oakland où ça avait chauffé avec Mayans au moment où Kim l’avait appelée et ne pu donc pas la rejoindre chez elle. Ce soir, il était plus que temps de la retrouver. L’air de rien, sans l’exprimer si ce n’est implicitement dans leurs messages, elle lui manquait et quelque part… Duncan n’était plus que simplement attaché à elle… Il l’aimait.

Le Son abandonna ces outils et les rangea, recouvrant la Fat Boy de sa bâche avant d’aller se laver et frotter les mains. Il pensait prendre une douche chez elle et n’était de toute façon pas très sale. Remettant son blouson et fermant le garage à cette heure tardive de la nuit où il était bien le seul à plancher sur une cylindrée, Duncan chevaucha finalement la sienne pour démarrer et de mettre en route sans plus attendre vers Dyna Defender Lane et la maison des Town. Il ne savait pas si sa sœur Sidney est là et espérait que non, imaginant que Kim était seule pour qu’elle lui ai demandé de passer puisqu’elle ne lui avait pas encore présenté officiellement. Elle lui avait donné sa clef quelques jours auparavant après une nuit torride passée chez lui et le réel départ de cette relation. Le club n’était pas encore au courant mais nul doute que ça ne tarderait pas. Le président arriva devant la maison après une dizaine de minutes de route, s’arrêtant devant celle-ci pour couper le moteur vrombissant de la Fat Boy et retirer son casque. Pas de lumières aux fenêtres… Etrange….

Duncan mit la bécane sur sa béquille et en descendit, cherchant la clef que lui avait donnée Kim et qui ne le quittait plus dans la poche de son jean en se dirigeant vers la porte. L’homme ouvrit doucement celle-ci pour constater un calme et un noir confirmant que la maison était soit inhabitée soit qu’un truc clochait… Il était à la bonne adresse, ça c’était sûr. Mais Kim n’était pas là pour l’accueillir… Il n’avait pas mis plus de trois quart d’heure à terminer de travailler sur la pièce du moteur de la vieille Fat Boy de son paternel. Il ne lui avait pas répondu parce qu’il avait les mains dans le cambouis certes, mais quand même… Dans le doute, Duncan sortit son 9mm de son dos, coincé sous sa ceinture et inspecta brièvement les pièces du rez-de-chaussée. Rien, ni personne… Après son tour, il monta doucement les escaliers menant à l’étage, arme toujours au poing et arriva en face d’une chambre… Celle de Kim… Là, allongée et endormie sur son lit. Oufffff ! Tout allait bien et il ne faudrait pas lui faire le coup à chaque fois quand même.

Rentrant dans sa chambre avec un tendre sourire aux lèvres, Duncan s’approcha de son lit apaisé et heureux de la voir après ces trois jours sans la voir… Mais au moment où il voulu poser son flingue sur la table de nuit pour la réveiller doucement et la rejoindre dans le lit, il vit un petit sachet de poudre blanche qui attira son attention… Fronçant les sourcils, il posa le 9mm pour prendre le sachet et y regarder de plus près… De la cocaïne manifestement, pas besoin d’avoir fait des études de chimie pour reconnaitre cette merde dans un sachet comme ça. L’homme sentit une tension monter en lui et faire pulser son sang à mille à l’heure de colère et de rage, se pinçant pulsionnellement les lèvres pour la contenir un maximum. Alors c’était ça la femme de sa vie ? Une droguée ?! Une putain de camée ?! Alors même qu’il se battait chaque jour pour qu’aucune saloperie de ce genre ne rentre à Charming, la propre moitié qui partageait ces draps en avait sur elle et dans le sang ! Duncan était ivre de colère et de déception. Se sentant trahi, bafoué et définitivement baisé par celle à qui il commençait à s’attacher de plus en plus sérieusement.

Le sachet dans une main, il se pencha alors pour passer son autre main sous son lit et en attraper le rebord, le soulevant d’un geste sec et brutal pour le soulever et le retourner avec Kim à l’intérieur. Elle tomba de l’autre côté dans un réveil panique, le lit en tonneau retourné sur un côté et la cachant avec qu’il ne le pousse à l’autre bout de la chambre sans masquer son effort marquant toute l’expression dans un long et grave « Arghhhhhhhhhhhh... » rauque et sourd. Kim face à lui, par terre contre le mur où il l’avait fait tombée en retournant le lit, il reporta un regard abritant toutes les foudres du monde sur elle, conservant ces lèvres pincées entre elles et levant sa main tenant le sachant pour le secoué du bout des doigts et lui montrer la raison de son réveil fracassant. Ouai, fille, c’est ça le problème. Le putain de dernier problème que tu pouvais te permettre si tu tenais un minimum à ce début de relation.

« C’est quoi ça ? » demanda-t-il sur un ton étonnamment posé mais laissant présager un nouvelle tempête latente à venir. « HEIN ?!! » vociféra-t-il dans la foulée avec plus de véhémence en serrant le sachet dans son poing fermé pour lui balancer dessus, ou plutôt juste à côté d’elle sur le mur contre lequel elle était accolée.

« T’es une putain de camée… T’es une putain de droguée! Putain d’actrice de merde, tu m’as baisé ! » gueula-t-il à réveiller tout le quartier, plus fou de rage que jamais.
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Kim Town
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMer 3 Nov - 20:58

Le bruit du moteur de la Fat Boy commença à réveiller la brune, juste un peu, elle ne savait pas si c’était un rêve ou la réalité. Elle ne savait même pas si elle était réveillée ou pas, les yeux toujours fermée, elle n’avait pas bougé de son lit. Le bruit de la porte d’en bas lui confirma qu’elle était réveillée, mais le doute sur la véracité des bruits qu’elle entendait subsistait, par contre, les pas dans les escaliers étaient distincts bien que légers, elle glissa sa main sous l’oreiller où était caché son Smith & Wesson et le prit en main sans bouger pour autant attendant le prochain bruit sans respirer les yeux fermés pour mieux percevoir les sons. Le suivant fut celui de sa porte, merde ! Elle crispa ses doigts sur le flingue avant de faire valdinguer l’oreiller sous lequel il était en se retournant le prenant à deux mains et le pointant sur l’intrus. En une seconde elle le reconnu, Duncan. Son regard de folle furieuse prêt à en découdre et la moue de tueuse qu’elle arborait disparurent sur le champ de son visage pour laisser place à un grand sourire pendant qu’elle remettait la sécurité de son 9mm et le posait sur la table de nuit.

« Salut bébé » Dit elle en penchant légèrement la tête sur le coté toujours avec un grand sourire. Elle sauta sur ses pieds au bas du lit pour se jeter dans ses bras et l’embrasser avec passion. Quel soulagement de le voir là, elle était heureuse qu’il soit venu, elle jeta un coup d’œil sur son portable, mais non, il n’avait pas répondu… Elle s’en fichait totalement, il était là, cependant, s’il ne voulait pas qu’elle le braque, il ferait mieux de prévenir la prochaine fois. Enfin en même temps c’était elle qui était partie se coucher hyper tôt, ça n’était d’ailleurs pas vraiment dans ses habitudes, mais elle déprimait à moitié quand elle n’était pas avec lui et du coup la soirée télé seule dans son canapé ne lui disait rien qui vaille. Mais c’était fini puisqu’il était avec elle, chez elle, enfin ! Chez elle, il était rentré avec sa clé, c’était une nouvelle étape de franchie en quelque sorte, cela dit la présence de Sid compliquait un peu les choses ici, fallait pas la réveiller et ça n’allait pas être une mince affaire s’ils faisaient l’amour parce que les talents de Duncan rendaient Kim assez bruyante voir carrément assourdissante, mais passons sur ces données techniques, on en était pas là, on en était même très loin...

Oui, très loin d’autant plus que tout cela n’était qu’un rêve, un rêve avec des morceaux de réalité, comme quand on est pas vraiment endormi, mais pas non plus réveillé, lorsque ce qui nous entoure entre en nous et s’intègre à notre sommeil. Un rêve étrange je vous l’accorde, mais un rêve tout de même, qui même s’il commençait mal, finissait on ne peut mieux avec Kim dans les bras de Duncan. Y avait-il quelque chose de meilleur que de retrouver l’homme de sa vie ? Elle l’aimait du plus profond de ses entrailles elle le sentait, elle l’avait dans la peau comme on dit, ça lui filait des frissons rien de penser à lui, elle était hystérique à chaque fois qu’elle recevait un texto ou qu’elle entendant sa voix, évidement elle essayait de ne pas trop le montrer pour éviter de passer pour la gonzesse de base débile, mais putain il lui faisait un effet de fou, il avait réussit à la rendre accro en deux soirées ce qui tait loin d‘être pas donné à tout le monde dans la mesure où Kim en générale ne s’attachait à rien ni personne depuis qu’elle avait perdu son père, mis à part sa mère, morte aussi depuis et sa sœur pour qui elle ferait n’importe quoi et pire encore.

Mais ce rêve n’était pas si loin de la réalité en tout cas pour le début, car lorsque Kim se réveilla totalement se fut parce qu’elle venait d’atterrir violement par terre, elle se réveilla totalement pas de la meilleure humeur qui soit, mais surtout totalement paniquée dans la mesure ou elle avait été prise de cours par la chute de son lit et d’elle par la même occasion son flingue par terre aussi sa couette tout, le gros bordel, mais elle ne comprenait strictement rien à ce qui venait de se passer. Elle prit son 9mm au cas où, bien qu’elle pensa dans un premier temps à un tremblement de terre. Cela ne prit que quelques seconde à peine, mais ça lui parut passer au ralenti tellement elle ne captait rien à la situation. Lorsque le lit resauta et qu’elle aperçut enfin Duncan, elle secoua la tête pour essayer de se remettre les idées en place tout en se levant, elle n’arrivait même pas à parler tellement elle était sous le choc, c’était lui qui venait de retourne le lit et elle avec, comment c’était possible physiquement ? Et surtout pourquoi putain ?! Elle le regardait avec de grands yeux abasourdis, bouche bée par tant de colère à laquelle elle ne comprenait rien, son regard la glaça tellement qu’elle resta assise contre le mur de l’autre coté de la chambre le plus loin possible de lui, mais pour combien de temps ?

En tout cas elle eut rapidement la réponse à sa première question, à savoir, pourquoi. Elle vit le sachet qu’il agitait frénétiquement et puis la réplique cinglante qui s’en suivit. Ouais c’était ça, c’était donc ça, un demi-gramme de coke, putain, merde fait chier, mais ça avait le mérite d’être claire au moins, elle préférait qu’il le sache maintenant et qu’ils règlent le problème aujourd’hui plutôt qu’il l’apprenne plus tard. Quoi qu’il en soit, il était très énervé et elle totalement flippée. S’il était capable de faire valdinguer son lit deux places que ferait-il d’elle ? Elle se prit la tête entre les bras, les mains sur le crane, morte de trouille, tremblant comme une feuille, le contre coup du stress provoqué par le lit et elle transformé en crêpe. Elle essayait de répondre mais sa voix restait bloquée dans sa gorge, elle avala sa salive avec difficulté. Elle ferma les yeux pour prendre une grande inspiration et se calmer avant de relever les yeux vers lui et de lui répondre d’une voix encore cassée par l’émotion, d’autant qu’elle avait encore un nœud dans la gorge et était au bord des larmes. « De la C… » Elle ne bougea pas d’un pouce lorsqu’il jeta le sachet à coté d’elle, elle le fixait avec de la peur mêlée de honte la bouche pincée en signe de rédemption, pour sir si elle avait su qu’il détestait ça, elle n’en aurait jamais acheté, mais l’attitude des Sons vis-à-vis de la drogue n’était pas toujours aussi claire, beaucoup en prenaient. Peu après elle le quitta du regard pour se lever pendant qu’il parlait, pendant qu’il… QUOI ? il venait de dire qu’elle l’avait baisé ? Putain nan ! Merde, ce n’était pas son intention !

Elle avait bien comprit à quel point c’était un problème pour lui, mais ça n’en était pas un pour elle, ça n’interférait pas dans sa vie quotidienne, elle ne laissait pas la drogue prendre le contrôle, elle était prudente autant qu’on peut l’être avec ce genre de chose, mais elle était consciente d’être sur le fil du rasoir et de jouer avec le feu, le but de ce jeu tait de ne pas se bruler les ailes et pour le moment ça lui réussissait plutôt. Bref c’était festif, toujours, pour les grandes occasions, rare, et dès qu’elle sentait l’envie d’en reprendre un peu trop forte, elle arrêtait sur le champ pour plusieurs mois. En l’occurrence elle n’en avait pas dans le sang vu qu’elle n’avait pas touché à ce sachet depuis une semaine qu’elle l’avait acheté, elle n’avait pas trouvé l’occasion de s’en servir, certainement pas avec Duncan, chaque minute passée avec lui était bien trop précieuse pour être gâchée par une substance quelconque qui pourrait altérer ses perceptions ou sa mémoire, pas pour le taf, jamais bon de ne pas être totalement maitre de soi dans les situations d’urgence, et elle n’était pas sortie depuis à part le jour où elle avait rencontré Yuki, mais c’était un peu spécial, pas prévu et surtout c’était une bonne chose qu’elle n’en ait pas prit. En effet avec l’effet de la cocaïne elle aurait pu faire une grosse connerie du genre tuer quelqu’un ou même chercher à se battre plus avant ce qui n’aurait probablement pas été une bonne idée.

« Je suis pas une camée… J’arrête tout de suite regarde ! »

Elle ramassa le sachet par terre et sortit de la chambre en passant un peu loin de lui parce qu’elle avait toujours aussi peur de s’en prendre une, pas pour la peur de s’en prendre une et de se faire décrocher la tête vu qu’il faisait voler les lit, sa tête ne faisait pas le poids c’est clair ! Quoi qu’il en soit, elle flippait parce qu’elle n’accepterait jamais que son homme la frappe, mais elle ne pouvait pas non plus le frapper, n’importe qui d’autre ça n’était pas grave elle pouvait rendre coup pour coup qu’elle ait une chance de gagner ou non. Mais lui… Donc s’il la frappait il faudrait qu’elle encaisse sans broncher jusqu’à ce que se soit fini puis qu’elle le foute dehors avec dans l’esprit de ne plus jamais lui adresser la parole sachant que ça lui briserait le cœur probablement plus à elle qu’à lui, mais elle ne serait JAMAIS une victime. Elle fit quelques mètres dans le couloir avant d’arriver dans les toilettes où elle alluma la lumière avant d’ouvrir le sachet et d’en verser le contenue dans l’eau, puis d’y jeter même le sachet et de tirer la chasse d'eau.
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Duncan McGee
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeLun 22 Nov - 11:27

Une putain de camée ! Non, là, elle n’aurait pas pu lui faire pire… A part le tromper et se faire surprendre sur le fait évidemment… Mais de la came ! De la saloperie de putain de drogue chez celle qu’il voyait déjà comme son officielle, la femme parfaite, celle à qui… Peu importe. Cette même merde qu’il s’efforçait de tenir loin de la ville et qui le mettait lui et tout le MC dans des situations parfois critiques avec les Nords ou les métèques était là, chez elle et donc manifestement en elle également. A moins qu’elle ne fasse qu’en vendre et auquel ce serait même certainement pire. Non, putain là Duncan était carrément plus qu’hors de lui… Véritablement ivre de rage et de déception, sa réaction fut aussi impulsive que cinglante de sincérité. L’envie dévorante et pulsionnelle qui le possédait de tout casser atour de lui et d’hurler ne tarda pas à s’exprimer, une fois l’attention réveillée de Kim. Elle le regardait comme un extra-terrestre, comme si c’était lui qui venait de la trahir…

De la baiser oui ! Kim l’avait baisée… Il lui était impensable qu’elle ne connaisse pas l’attitude que le MC avait vis-à-vis de cette saloperie. Elle avait donc attirée le président dans ces filets de sorcière en lui faisait miroiter une image subliminale d’elle et pensait pouvoir l’entuber en douce dans son dos. Mais plus que tout… Jamais… Jamais de la vie il ne pourrait lui faire confiance ou imaginer quoi que ce soit d’authentique avec elle puisqu’il y aurait toujours le doute d’un état altéré. Putain, dire qu’il y a quelques jours, elle lui avait dit « je t’aime »… Elle devait être défoncée et chargée à mort et ces mots à ce moment là ça n’avait donc aucun sens… Il la détestait pour ça… Les sentiments qu’il lui portait et qu’il avait déjà nourri pour elle étaient en train de se confondre avec un profond mépris et une rancœur consommée pour tout ce qu’ils avaient déjà partagés et entamés ensemble et qui ne signifiaient plus rien maintenant…

Ces yeux ne la quittaient pas, ces mêmes sourcils froncés… Ces mêmes foudres de reproches et ces mêmes fusils de déception les abritant au moment où elle prit le sachet qu’il lui avait jeté dessus pour se relever. Il espéra du plus profond de lui-même qu’elle n’essaie pas de s’approcher de lui et de le toucher. Heureusement, elle passa à côté pour quitter la chambre après lui avoir dit qu’elle n’était pas une camée et qu’elle arrêtait tout de suite… Putain c’était ça sa défense ? Oh, et il était supposée la croire sur parole. Croire la parole d’une consommatrice de drogue oui... Duncan croirait plus au premier allumé qui viendrait prétendre être Jesus devant lui qu’au moindre de ces mots… Chacun d’entre eux l’insultait… Chacun de ces souffles en fait… Et il pouvait de moins concevoir de respirer ce même air et l’envie, le besoin même de partir et de quitter cette maison se faisait de plus en plus pressant.

Il resta quelques instants seul dans la chambre à continuer de piétiner et à faire les cent pas sur lui-même, mains sur les hanches, essayant de contenir la rage folle qui continuait de bouillir en lui avant d ‘enfin se décider à sortir à son tour. Arrivé dans le couloir il la vit au fond de celui-ci en train de vider le sachet dans les toilettes et en tirer la chasse d’eau et Duncan secoua négativement la tête. Quoi elle croyait que ça allait suffire ? Faire disparaitre quelques pauvres grammes de cette saloperie pour la bonne forme et ça y est, le problème serait réglé ? Non… Ce n’était pas si facile. Kim n’avait plus sa confiance. Si le président en avait encore quelque chose à foutre, il se serait mit à retourner toute sa baraque pour chercher d’autres sachets ou traces de cette poudre. Mais il ne le ferait pas… Non, ça n’en valait même plus la peine. En revanche, il restait un enjeu, avec elle comme il y en aurait eu avec n’importe quel citoyen de Charming que le Son aurait pris sur le fait de consommer ça Duncan finit par traverser à son tour le couloir pour aller la rejoindre dans ces toilettes, poussant violement la porte et jetant un bref coup d’œil dans les toilettes avant de reporter son regard sur elle.

« Qu’est-ce que tu crois faire là ? Tu crois vraiment que ça va être suffisant ? Vider un sachet de cette merde ce soir pour que tu en achètes deux autres demain ? Tu… Raaah laisse tomber, ravage toi la tronche si ça te chantes, j’en ai plus rien à foutre ! »

Il ne lui faisait plus confiance. Et si Kim pouvait la retrouver ce ne serait certainement pas de cette façon. L’homme s’approcha lentement d’elle en plantant un peu plus son regard dans le sien, plissant légèrement les paupières comme si il cherchait à le transpercer… Menaçant ? Non. Sérieux et grave. Tout le monde savait que Duncan ne pourrait jamais faire le moindre mal à une femme et encore moins à Kim, une femme qu’il… Qu’il avait commencé à aimer. La dernière et ultime réponse qu’il voulait et qui l’intéressait, il allait la régler maintenant.

« A qui tu l’as achetée ? »
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeLun 22 Nov - 17:56

Effectivement, le président de Samcro tait vraiment énervé et vraiment contre la drogue, mais Kim l’ignorait, enfin elle ignorait que se fut à ce point. Disons que la belle considérait la cocaïne comme un joint si on considérait sa façon d’en prendre, c'est-à-dire très rarement et en petite quantité. Elle ne se rendait donc pas compte de ce que c’était ? Si bien sûr, elle le savait mieux que quiconque en tant que médecin, le nombre de junky qu’elle voyait débarquer aux urgences, mais le défi n’en était pas moins jouissif, à savoir jouer avec le feu sans jamais se bruler, rester maitresse de sa consommation. Elle avait commencé assez tard pour jouer à ce petit jeu certes dangereux mais auquel elle n’avait encore jamais perdu, mais là elle était en train de perdre à cause de ces conneries l’un des personnes les plus précieuses pour elle, son homme, celui là même qui avec sa sœur constituait le noyau dur de sa famille. Elle voulait juste s’amuser, c’était bête, c’était dangereux, c’était mal, mais elle voulais juste s’amuser, elle n’avait jamais fait de mal avec ou à cause de ça, elle voulais juste s’amuser quand elle avait commencé, la première fois, à Santa Fé dans une soirée et elle avait continué après, de temps en temps, même si souvent elle refusait à l’époque, car les fêtards en prenait trop, trop souvent, elle ne voulait pas tomber là-dedans, elle voulait gérer.

Evidement si son père ou sa mère avait su… Son père encore, il n’aurait pas apprécié, mais il connaissait sa fille, il savait qu’elle mesurait les risques, enfin, peut-être pas, il était mort avant qu’elle ne puisse lui prouver qu’elle ne était capable, avant qu’elle soit assez mature pour lui montrer qui elle était réellement. Mais Moly, elle l’aurait tué sur place et privé de sortie qu’elle ait 15 ou 25 ans, peu importait, elle l’aurait envoyé dans sa chambre, punie, et aurait été très remontée. Kim en était consciente, ça n’était pas une bonne chose, mais pas un drame non plus, juste une petite sortie de route, un test pour voir à quel point elle était forte. Elle ne comptait pas en prendre toute sa vie, d’ailleurs, à partir du moment où ça posait un problème à Duncan et pas des moindres à priori, elle ne voulait plus jamais en entendre parler, elle le voulait lui, le reste importait si peu, surtout ça, ça n’était rien, lui il était tout ! Sur le coup elle n’y avait même pas pensé, elle n’avait pas réalisé que ça aurait ces conséquences, qu’elle lui ferait autant de mal à cause de ça, si non elle n’en aurait pas acheté, évidement. Elle l’aimait tellement, elle ne pouvait pas se permettre de le perdre, elle refusait catégoriquement cette fatalité, elle n’y survivrait pas.

La décision ne fut pas longue à prendre, elle n’avait pas besoin de réfléchir longtemps pour choisir entre son homme et cette merde. Elle savait que c’était de la merde, elle savait aussi qu’elle pourrait s’en passer, sans aucun problème et elle savait parfaitement qu’elle ne pourrait pas se passer de lui et qu’elle aurait dû lui en parler avant qu’il ne le découvre ainsi. Elle jeta donc tout dans les toilettes, sans remord si ce n’est celui de l’avoir acheté à la base, c’était vraiment con, pourquoi ? Pour une soirée ? Quelle soirée ? Au club avec Duncan, bien sûr que non, alors quoi, elle allait sortir s’éclater toute seule ? N’importe quoi, ça n’avais strictement aucun sens d’avoir fait ça, mais voila elle avait eut cette idée, l’idée qu’elle pouvait se taper les mêmes tripes qu’à Santa Fé, l’idée qu’elle n’avait pas tout quitté de son ancienne vie, mais si, et elle avait trouvé ici, bien plus que ce qu’elle espérait, elle espérait oublier la douleur et au lieu de ça, elle avait trouve le bonheur, mais elle était en train de le perdre, elle savait que cela ne suffirait pas, elle se disait juste que c’était là chose à faire sur le coup, qu’il n’y avait rien d’autre à faire que de jeter ça et d’oublier ce produit car il était celui qu’elle voulait, lui et lui seul.

« Mais ? Nan ! J’ai dis j’arrête, j’arrête, voila c’est fini, tu veux pas que j’y touche, j’y toucherais plus… Je suis désolée, je… Je pensais pas que ça te poserais un problème. Ca fait 6 mois que j’y ai pas touché, j’avais envie, je sais même pas pourquoi je l’ai acheté, c’est idiot, j’aimais bien, mais ça n’a plus aucun sens maintenant, je vais pas me défoncer quand je suis avec toi et je veux toujours être avec toi. C’était débile, je suis désolé, mais je t’en prie, crois moi j’y toucherais plus jamais ! »

Plus rien à foutre ?! Merde merde merde, elle était au bord des larmes, son cœur battait à cent à l’heure, elle avait peine à respirer. Elle sentait ce bonheur, cet amour, filer entre ses doigts et elle ne savait pas quoi faire pour rattraper le coup et lui prouver qu’elle était sincère, autant sur le fait qu’elle ne prendrait plus jamais de drogue que sur ses sentiments pour lui. Elle fut happée par ses yeux, elle le regarda sans bouger même si elle était encore pétée de trouille, maintenant, elle avait bien moins peur qu’il lui mette un droite et lui casse le crane que de le perdre de toute façon, elle se fichait bien de crever par lui, elle préférait qu’il la tue s’il comptait la quitter sans lui donner une chance de se rattraper.

« Bébé, nan, s’il te plait, tu vas faire quoi ? C’était pas à Charming… S’il te plait. »

Elle posa ses mains sur le torse de Duncan, elle n’eut plus peur pour elle, mais pour Benito. Il ne méritait pas de se faire dézingué à cause d’elle, malgré leurs différends, elle avait vite compris en discutant avec lui qu’il n’était pas parmi les méchants, qu’il n’était chez les Mayans que par obligation. Autant elle n’allait certainement pas le revoir, c’était pas son pote et elle ne faisait pas partie du même monde et ne pouvait pas trahir sa famille juste parce qu’il était sympa, mais de là à le foutre dans la merde…
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMar 23 Nov - 20:40

Came de merde. Putain, mais pourquoi elle ? Pourquoi à lui surtout ? Pourquoi avait-il fallu qu’il s’attache à une fille qui touchait cette saloperie ? La SEULE capable de l’avoir touché et bousculé comme ça devait être une zombie de cocaïne… Et il avait fallu attendre qu’il soit suffisamment accroché à Kim pour y croire et penser qu’elle pouvait devenir son officielle avant de découvrir la vérité. Sort de merde… Toutes les femmes du monde susceptibles de l’intéresser au-delà de leurs attraits charnels devaient être condamnées à être trop faibles pour lui. Il ne savait ce qui était le pire… Celle qui l’avait abandonné après trois ans passés ensemble lorsqu’il avait été mis sous écrou… Ou celle avec qui il venait de commencer à nourrir les plus grands projets et donc les plus forts sentiments de sa vie pour se révéler finalement être une camée. Sans doute celle-là… Car cette fois-ci, Duncan n’avait absolument rien à se reprocher à part peut-être le fait d’avoir vu Kim trop belle, trop bien et de s’être trop vite impliqué auprès d’elle.

Si il avait pu savoir… Si seulement il avait pu sentir cette chute venir et deviner qu’elle touchait à ça, jamais… Jamais il ne serait venu l’aborder. Jamais il ne l’aurait ne serait-ce que laisser approcher du garage. Town ou pas, fille d’un des first 9, médecin… Rien à foutre. Elle n’avait ni sa place dans son lit, ni même sa place près du club. Peu importe. Il était trop tard pour les regrets. Elle n’en méritait même pas. Pas pour tout ce qu’elle lui avait déjà laissé imaginer la concernant, les concernant. Le Son ne ressentait plus que mépris, colère et déception mêlées et n’avait plus qu’une seule envie : tirer un trait définitif sur cette histoire et rentrer chez lui. Il oublierait dans l’immédiat avec une bonne dose de bourbon et pour la suite… Le temps ferait son œuvre et emporterait le reste de ces souvenirs, mirages d’un futur qu’il n’atteindrait pas, ni avec elle, ni jamais avec aucune autre. Duncan était maintenant vacciné à vie contre toutes ces conneries et le prochain qui lui parlerait de penser à se trouver une old lady retrouverait ces dents au fond de sa gorge.

Sortant de la chambre retournée jusqu’au lit quelques instants après Kim pour revenir dans le couloir, le président l’aperçu au bout de celui-ci en train de vider le sachet au fond des toilettes avant de tirer la chasse comme un vulgaire dealer avant une perquisition des flics. C’était ridicule… Ca n’allait rien changé. Rien à ce qu’il le concernait en tout cas puisque plus rien ne le concernait avec elle. Mais puisqu’elle semblait vouloir aller au bout de la connerie, parfait, alors ils allaient y aller. Duncan traversa le couloir pour aller la rejoindre à l’intérieur de ces toilettes et lui dire qu’il n’en avait plus rien à foutre si Kim ne l’avait pas encore compris. Elle n’avait pas pensé que ça lui poserait un problème ? Sans blague ! Elle avait peut-être pensé qu’il sauterait de joie au plafond ? La croire oui… Et elle allait bientôt lui expliquer que cette saloperie avait des vertues capable d’assurer la moindre foutue confiance envers elle.

« Conneries… » pesta-t-il en secouant négativement la tête, se pinçant les lèvres avant de détourner son regard sur le côté.

Le temps que l’idée de choper l’enfoiré qui lui avait refilé cette came ne vienne à son esprit, il ancra à nouveau ces yeux aux siens pour le lui demander. Mayan, Nord… Rien à foutre. Sa question lui demandant ce qu’il allait faire était aussi stupide. Il n’allait pas aller lui demander la même merde pour aller la snifer sur le galbe des nichons d’une poule. Non, cet empafé finirait dans un trou, lui et tout ces associés. Pas à Charming ou non, ça ne changeait rien. Il était tombée sur la mauvaise cliente. Et plus elle cherchait à l’en dissuader et à ne pas lui dire, lui glissant des « s’il te plait » dont il n’avait que faire, et plus il devenait ivre et sentait monter cette tension dévorante en lui. D’avantage encore lorsqu’elle posa ces mains sur son torse. Fatal error... Elle ne le toucherait plus... Et elle ne le toucherait certainement pas en voulant protéger un pauvre dealer plutôt que d’aider son homme, ou du moins ce qu’elle avait prétendu être l’homme avec qui elle voulait vivre sans cette came.

« SON NOM ! » vociféra-t-il à nouveau gravement, suffisamment puissamment pour bien lui faire comprendre qu’il voulait cette information et qu’il la voulait maintenant, mais aussi pour qu’elle sursaute et vire ces mains de lui.

C’était un ultime test. Si elle choisissait d’elle-même de cacher et protéger ce dealeur plutôt que de le lui donner, Duncan considèrerait ça comme une volonté de garder sa source de came plutôt que lui et à partir de là, ce serait définitivement terminé. Si Kim n’était même pas fichue de voir ça et de dégager cette importance, alors tout serait dit et vu. C’était bien l’enjeu premier et caché derrière celui de dérouiller un dealeur qui avait vendu sa merde à ce qui était sa femme. Retrouvant ce petit regard perçant et penchant légèrement sa tête sur le côté, c’est cette fois lui qui s’approcha de nouveau de la jeune femme et réduit la distance dans ce même but de lui transmettre cette gravité et ce sérieux un peu plus appuyé par ces mots. Il ne lui laissait pas d’alternative. Il n’y en avait pas. C’était trop important.

« Je veux son nom… Et où il crèche… » glissa-t-il cette fois sur un ton étonnement calme et posé mais tout aussi intense, laissant deviner que la tempête n’était pas passée mais qu’elle s’était pour le moment bien renfermer en lui et prenant soin de bien articuler chaque syllabe.
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMer 24 Nov - 5:01

Des vertus ? Nan, aucune vertu, la cocaïne bien qu’tant la moins mire des drogues dures n’en était pas moins une drogue dure, dangereuse, additive et inutile comme toutes les drogues, mais putain quel bon trip et quel défi que de se dire qu’on joue avec le fauve sans jamais se faire mordre, comme surfer sur la poudre blanche sans jamais se faire happer par le rouleau de déferlante qui vous emprisonne dans la spirale de la dépendance, toujours plus souvent, toujours plus et BAM, descentes difficiles, encore plus souvent et encore plus et là encore, la vie se complique, la drogue vous coute cher en argent en ami, en vie sociale, en boulots, mais comme la femme de ceux qui n’en ont pas vous ne pouvez plus vous en séparer, vous la haïssez mais elle vous hante, elle vous picote tout le corps et vous brule quand il n’y en a plus, vous êtes fou, prêt à vendre votre âme pour une dose jusqu’au jour où la belle a raison de vous et vous tue parce qu’on en a jamais assez…

Autant cette dépendance était magique avec un homme dans la mesure où l’amour ne tue pas, on peut aimer plus, plus souvent à outrance sans se bruler les ailes tant que l’autre vous aime de même, mais la drogue finit toujours par avoir raison des hommes et Kim le savait, elle avait vu des centaines de camés arrivés aux urgences et repartir les pieds devant, overdose ou braquages pour se payer sa came, meurtre lors d’un deal, bref tout un tas de raisons pour lesquelles il était plus que bon de ne jamais y mettre les pieds, de ne jamais y toucher, et pour Kim de s’arrêter immédiatement et sans une once de regret car finalement maintenant sa came c’était lui et lui seul, tellement puissante qu’elle n’avait nul besoin d’aller chercher un autre trip, elle s’en rendait compte maintenant, à quel point c’était dénué de sens, ce sachet de poudre sur sa table de nuit alors qu’elle avait l’amour, tout ce qu’elle voulait, tout ce dont elle avait besoin, lui.

« Tu penses que je vais pas arriver à m’arrêter ? »

Et voila qu'il voulait son nom. Elle ne savait que trop bien ce qu’il allait faire, la question c’était juste pour la forme, pour gagner du temps, elle savait qu’il allait lui refaire le portrait d’une manière ou d’une autre, c’est pour ça qu’elle ne voulait pas lui dire, elle savait que c’était entièrement sa faute, pas celle de Benito, elle savait aussi que le jeune homme ne méritait pas la punition de Duncan, elle était certaine que c’était pas le genre de type à vendre des trucs à des gosses ou à inciter à la consommation. La preuve, il ne lui avait rien proposé, c’est elle qui avait lancé l’idée après la petite altercation avec le junky, tout était sa faute et c’est lui qui allait payer pour ça, le pauvre. Ah putain de merde, pourquoi elle avait eut cette idée, aller là-bas à cette station service et acheter de la drogue, pourquoi ? Par habitude, un truc comme ça, habitude due à certains aspect de sa vie entre White Rock et Santa Fe, et voila qu’elle avait crut avoir besoin de faire la même chose ici, mais non ! Elle n’y avait même pas touché du coup, et elle se rendait compte à présent qu’elle s’était lourdement trompée, qu’elle avait fait l’erreur de sa vie et qu’acheter cette merde était complètement débile, mais c’était trop tard. Etait-ce trop tard ? Si Benito était puni pour lui avoir vendu, il était normal qu’elle soit punie elle aussi pour lui avoir acheté, un châtiment amplement mérité que de perdre ce qu’elle avait de plus cher, Duncan, mais elle ne pouvait s’y résoudre, elle en mourrait, elle ne pouvait pas faire face à cette sanction, elle préférait qu’il la frappe, elle ferait pénitence ainsi, mais qu’il la quitte ?

Il cria, elle sursauta, et effectivement retira ses mains de son torse un instant puis elle voulut les y reposer, mais ses yeux étaient toujours fixés sur son visage et l’expression de Duncan à cet instant l’en dissuada. La peur se lisait dans ses yeux ainsi que le remord et la culpabilité. Fallait-il vraiment qu’elle soit conne à ce point pour avoir acheté un putain de gramme de cocaïne alors qu’elle avait trouvé l’homme de sa vie. Ca n’avait vraiment aucun sens mis en perspective avec tout ce qu’elle avait partagé avec lui et tout ce qu’elle voulait encore vivre à ses cotés. Elle ne voulait pas que le jeune mexicain paye pour sa connerie, sa grosse connerie, mais elle ne voulait pas non plus perdre son homme et dû faire un choix, ça lui donnait envie de vomir de faire ça, balancer, et ça n’était pas pour garder son dealer, mais vraiment parce qu’elle avait sentit que celui qui lui avait vendu cette came ne méritait pas qu’on lui refasse le portrait, Ca aurait été un gros con qui l’aurait dragué et chercher à se la faire pour un gramme elle n’aurait pas hésité, une grosse brute ou peu importe, mais là le mec était sympa à la base, elle n’avait jamais voulut qu’il s’en prenne plein à la tête à cause d’elle, elle se sentait d’autant plus coupable, mais elle n’avait pas le choix, les mots, le cri, l’attitude du président étaient très claire, et elle ne répondit pas parce qu’elle avait peur de lui, elle se fichait de prendre des coups si c’était pour défendre quelqu’un à qui elle tenait, mais elle tenait tellement à Duncan qu’elle ne pouvait pas se taire plus longtemps. Il était tout pour elle et Benito n’était rien finalement, ou si peu, gentil, mais moins précieux que son homme, le choix était don fait et elle n’eut plus qu’à le formuler, avec un peu de peur encore dans la voix mais sur un ton relativement calme au vue de la situation.

« Benito… Je crois… Je n’ai aucune idée de l’endroit où il habite, j’ai acheté ça à la station service sur Rocker C. Tout ce que je sais c’est que c’est un Mayan »

Elle lui avait dit tout ce qu’elle savait, elle était désolée pour Benito, mais elle ne comptait pas foutre en l’air sa relation avec McGee pour un stupide dealer. Elle lui avait tout balancé pour le garder et uniquement ça, et même si ‘elle savait que c’était loin d’être suffisant. Elle était folle, pétrifiée par la peur de le perdre définitivement et aucune solution ne lui venait à l’esprit.
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMar 30 Nov - 18:37

Il n’arrivait toujours pas à entendre ce qu’elle lui disait. Le simple fait de l’écouter relevait du miracle d’un effort surhumain. Duncan ne croyait plus à aucun mot sortant de sa bouche. Il était trahi, bafoué mais surtout… hors de lui. Jamais il n’aurait imaginé ce genre de déceptions. Pas avec Kim. Au fond, on ne peut jamais vraiment connaître les gens, même ceux dont on se sent le plus proche. Et cette merde en était la plus parfaite illustration. Il aurait pu apprendre qu’elle était mariée ou qu’elle avait un enfant caché à White Rock… Elle aurait pu lui cacher n’importe quoi comme cette saloperie qu’elle prenait. Qu’elle arrête ou pas, il restait le fait qu’elle ne lui ait rien dit et que l’homme avait du le découvrir de lui-même ce soir. A partir de là, il considérait qu’elle pourrait réitérer la chose avec d’autres problèmes. Et comment pouvait-il savoir si elle arrêterait vraiment ou pas ? Comment pouvait-il lui faire confiance ? Le président n’allait pas l’emmener pisser dans un pot toutes les semaines pour avoir des analyses biologiques. La parole… Il n’y avait que la parole. Celle d’une femme qui l’avait dupée.

Et pourtant il avait envie de la croire. Il avait envie de croire qu’il ne s’était pas totalement trompé sur toute la ligne et qu’elle pouvait être… Kim. La Kim qu’il avait cru voir et avec laquelle il avait pensée déjà nourrir les plus grands projets de vie. Croire qu’il n’avait pas été si stupide, si aveugle et qu’au fond, il ne s’agissait que d’une erreur qui serait jetée à jamais au fond de ces toilettes. Duncan ne répondit même pas à sa question, continuant de pester tout seul en marchant sur place avant que l’idée de retrouver le dealer qui la fournissait ne lui traverse l’esprit. Il le voulait oui… Il le voulait pour le mettre en pièces, mais il le voulait surtout pour voir jusqu’où elle irait et qui il avait vraiment en face de lui… Si Kim tenait vraiment à lui et comptait vraiment arrêter, alors elle n’aurait aucun mal à lui balancer. Le choix serait évident. Dans le cas contraire, cela révélerait bien qu’elle se foutait de sa gueule depuis le début et que sa merde était plus importante que lui. Le fait qu’elle cherche déjà à passer outre et ne pas lui dire le fit un peu plus exploser de rage.

L’homme allait se faire très clair et ne reposerait la question qu’une seule fois. Une ultime mise à l’épreuve de tout ce qu’ils avaient vécus jusque là et Kim avait plutôt intérêt à ne pas se tromper pour ne pas perdre définitivement 95 kilos d’un homme en plus de ces quelques grammes de came. Finalement, elle le lui dit. Chose qui aurait du le soulager et le rassurer et qui l’aurait fait. Duncan y aurait tout de suite vu une preuve d’attache et de confiance… Seulement voilà… Le mot Mayan bouleversa tout. Un Mayan… Elle avait acheté ça à un Mayan… Bordel de putain de merde. Lui qui pensait déjà avoir vu et entendu le pire ce soir… Kim aurait pu achetée cette merde à n’importe quel dealer de bas étage à son compte, ils en seraient restés là… Mais un métèque. Elle ne savait peut-être pas que les Sons étaient en guerre ouverte avec eux ? Qu’ils avaient tués Clay ? Comble de la trahison, non seulement elle s’enfilait cette merde, mais elle le faisait avec ces ennemis…

« Tu crois ? » lui demanda-t-il d’abord en transperçant un peu plus son regard du sien, plissant légèrement les paupières avant d’ajouter après quelques secondes. « Tu fricotes avec des putains de Mayans ! »

Benito ou pas, il ne pensait pas qu’elle lui racontait de disquettes. C’était trop gros. En attendant qu’il tombe sur ce dealer de merde et lui mette une raclée, Duncan était littéralement abasourdi par tout ça… Cela commençait à faire un peu lourd pour ces épaules, pourtant larges et robustes. L’officielle du président qui allait se charger chez les Mayans… Putain mais quelle connerie. A partir de là, il pouvait imaginer toutes les choses, même les plus sordides. Restée immobile et stoïque devant elle, les lèvres entrouvertes de dépourvu, une seconde question au moins aussi importante que la première lui vint tout de suite en tête. Nouveau quitte ou double.

« Tu te l’est tapé ? »

Autant au bout des choses. Franchir les lignes sur lesquelles on ne pouvait pas revenir. Prendre de la drogue, en acheter aux Mayans… Maintenant quoi ? Au point où ils en étaient, Kim pouvait tout lui balancer, Duncan était prêt à tout encaisser. Il pouvait être compréhensif par rapport à son métier. Soigner n’importe qui, sans distinctions de clubs ou de gangs, même les ennemis de Sam Cro. Mais là, ça n’avait rien à voir. Elle était allé chez les mexicains de son propre gré et avait acheté cette came. Deux choses en complète opposition avec les Sons et donc le président qu’il était, et qu’elle avait trompé… Maintenant il s’agissait de l’homme….
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMar 30 Nov - 22:47

Je crois… oui je crois ! Et alors, j’ai pas demandé ses papiers putain ! Il avait aussi bien put lui mentir, qu’en savait-elle ? Elle avait peur des réactions de Duncan, elle savait que tout cela allait très mal finir pour Benito et probablement pour elle et elle avait les entrailles serrées d’avoir été aussi bête. Elle aurait dû lui dire, elle aurait dû ne jamais aller à la station d’ailleurs, ne jamais acheter quoi que se soit, mais elle l’avait fait et elle ne pouvait pas revenir en arrière, tout ce qu’elle pouvait faire maintenant était de prouver sa bonne foi. Elle n’avait rien dit pour la simple et bonne raison que la drogue avait une place tellement minime dans sa vie que c’était la dernière chose à laquelle elle pensait quand elle était avec lui. Elle n’avait pas voulut lui cacher ça. Si elle avait voulut lui mentir là-dessus, pourquoi aurait-elle laissé ce gramme de cocaïne sur sa table basse alors même qu’elle lui avait donné les clés de chez elle et qu’elle lui avait demandé de passer la voir ? ^Kim n’était pas une grand menteuse, elle n’avait pas l’habitude de cacher des choses, mais elle n’était pas idiote pour autant, elle ne laissait pas des trucs à cacher sur sa table basse avec ou sans la certitude que Duncan passerait. Le nombre de choses qu’elle avait caché à sa mère, si elle n’avait pas été un peu plus douée que ça, elle aurait été punie bien plus souvent. Commençons par les tatouages, et les armes, et la drogue, encore elle… Elle rétorqua donc sur un ton qui ne laissait pas place au doute.

« C’est ce qu’il m’a dit ! »

Effectivement Kim ignorait tout de la guerre froide qui régnait entre les deux clubs de moto de Californie du nord. Bien sûr chez elle c’était pareil, il y a avait des ennemis et des amis, mais ça n’était pas les mêmes. Quand à la mort de Clay, elle savait, mais pas d’avantage que le fait qu’il avait été tué quelques mois auparavant. Faut-il rappeler que jusqu’à sa rencontre avec Duncan elle essayait de garder un maximum de distance entre elle et les Sons ? Depuis la mort de son père jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais cherché à savoir ce qui se passait à White Rock, alors ici, imaginez bien que c’tait le cadet de ses soucis, elle était en médecine, puis docteur urgentiste, alors franchement elle avait d’autres chats à fouetter. Elle apprenait parfois certaines choses lorsqu’elle participait encore aux soirées, et ça devait faire près de huit ans qu’elle n’y allait plus. Parfois Sid lâchait des informations aussi, mais Kim passait rapidement à un autre sujet comme si sa sœur voulait discuter d’une malédiction. En bref, elle ne savait rien de rien de tout cela, pas plus que de la guerre qu’ils faisaient à la drogue. Elle fut aussi surprise que la première fois, quand la remarque de Benito lui avait mis la puce à l’oreille sans qu’elle se souci à ce moment là du pourquoi du comment mais plus de sauver sa peau en terrain potentiellement ennemi, mais la conversation c’était détournée de ce problème, elle n’avait donc pas cherché à en savoir plus.

« Mais qu’est qu’il y a avec les Mayans non d’un chien ?! »

Elle avait demandé ça d’une voix cassée et éteinte, la gorge nouée et les larmes aux yeux, toujours, même si elle était passablement énervée que Duncan ne lui laisse pas le bénéfice du doute. Elle avait l’impression d’être l’accusée dans un procès d’inquisition, présumé coupable d’avoir voulut mentir, d’avoir fricoté avec l’ennemi en sachant de quoi il retournait. Putain si elle avait su il est évident qu’elle n’aurait même pas adressé la parole à Benito ! Elle avait l’impression qui la haïssait et ça lui brisait le cœur. Elle avait aussi l’impression que quoi qu’elle dise il ne l’écoutait pas et ne comptait pas la laisser se défendre. Elle avait le souffle court de ceux qui sont acculés au bord du gouffre. Mais Duncan fit la plus grosse erreur de sa vie, lui demander si elle avait couché avec Benito. Putain de merde ! Et toi tu couches avec Hale connard ! Putain de merde, déjà dit, mais quand même. En dehors du fait qu’elle soupçonnait le mexicain d’être un gros gay, s’il n’avait ne serait-ce qu’osé la draguer elle serait partie, alors se faire baiser ? Et puis merde, avait-il si peu confiance ne elle pour croire qu’elle pouvait se taper, comme il venait de dire, le premier venu, ou même le dernier, même le roi du monde, même Dieu, rien à branler, elle avait un homme et un seul et ça la ferait vomir si n’importe qui d’autre la touchait, alors un mexicain tout maigrichon et gay, mais tellement jamais de la vie ! Elle avait très bien compris et la question qui suivit n’en était pas une. Stupéfaction, abasourdissement et écroulement de son monde…

« Quoi ?! »

Là s’en était trop ! Il dépassait les bornes et c’était plus qu’elle ne pouvait supporter. Elle se senti elle aussi bafouée trahie et trainée dans la boue comme un traitre. Elle ne supportait pas qu’on remette en cause sa loyauté et sa fidélité, ça la rendait dingue, et dès le moment ou Duncan avait laché cette bombe elle perdit totalement le contrôle. Elle attrapa là première chose qui lui tomba sous la main, en l’occurrence il s’agissait d’un cendrier vide posé sur la commode à coté de laquelle elle encaissait la soufflante de son homme sans broncher jusque là. Elle saisit donc le cendrier et dans le même mouvement le balança sur Duncan en gueulant.

« Comment tu peux dire ça ! »

Les voila, les larmes qui s’étaient fait attendre jusque là, mais ça n’était plus de la peur ou de la tristesse, c’était les larmes de rage, elle était folle de rage, cette accusation résonnait en elle comme un coup de poignard dans le dos. Lorsque la première larme dégoulina le long de sa joue elle l’essuya du dos de sa main et baissa légèrement la tête, son regard assassin toujours fixés dans les yeux de Duncan, les mâchoires et les poings serrés, les bras le long de son corps.
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeSam 4 Déc - 20:24

Il croyait être en plein cauchemar… Découvrir que la femme à qui il avait donné la foi de son attache, de son amour, se vrillait la tête avec de la came était déjà un bouleversement. Apprendre en plus qu’elle se défonçait avec de la merde des Mayans était un véritable séisme. Doublé d’une insulte. Duncan était encore plus ivre de rage et de déception qu’avant, si cela était toutefois possible. A croire que tout avait volontairement été fait pour le fusiller sur place. Si il avait été n’importe où ailleurs que chez elle, l’homme aurait sans le moindre doute laissé éclater sa colère et tout détruit autour de lui dans un déversement de violence hors norme. Il avait envie de tout casser oui... Il avait envie de hurler au ciel pourquoi la vie lui faisait cela à lui… Est-ce que Kim se rendait seulement compte de ce qu’elle lui faisait ? Est-ce qu’elle avait la moindre petite idée de ce que tout ça représentait pour lui, en tant que président de Sam Crow oui, mais surtout en tant qu’homme ?

Manifestement non au vu de sa réponse… Quoi ? Elle allait essayée de lui faire croire qu’elle ne savait pas que le club et ces métèques se haïssaient viscéralement ? Duncan n’arrivait même pas à le concevoir. Il ne voyait que ce qu’il ressentait comme une insulte, une trahison et ces choses cachées jusque là qu’il était littéralement incapable d’accepter. Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais… Si elle n’était pas au point là-dessus, alors il faudrait qu’ils mettent les choses bien au clair. Non non… Qu’est-ce qu’il racontait là ? Il n’y avait rien à mettre au clair après ce qu’elle avait fait. Si ? Non… Putain il ne savait plus. Il ne savait plus rien. Le Son était encore trop dans sa colère et sa rancœur et ne voyait plus que du mal en elle. Du mal impardonnable dans l’immédiat. Duncan avait bien trop le sentiment d’avoir été délibérément heurté et trompé.

« Qu’est-ce qu’il y a ?! On est pas potes avec ces rats… on ne le sera jamais ! Les Mayans cherchent à inonder les rues avec la même merde que tu prends ! Et de toute évidence… on dirait qu’ils réussissent ! Ils ont tués Morrow… Et ils n’hésiteraient pas une seconde si ils avaient l’occasion de me refroidir moi aussi ! »

Le faux calme installé depuis quelques instants avaient disparus avec ces mots vociférants et graves. Hors de lui et toujours aussi fou de rage, Duncan aurait pu aller jusqu’à la soupçonner de « travailler » avec eux pour le piéger et leur donner une occasion de le descendre comme ils avaient descendu Clay, si elle ne le faisait pas elle-même après l’avoir endormi avec son charme. Au lieu de ça, il imagina qu’elle puisse avoir couché avec ce Benito et être allée au bout de la tromperie déjà bien consommée. Lui, il lui ferait sa fête tôt ou tard, que ce soit le cas ou pas… Plutôt tôt que tard d’ailleurs. En attendant, le président était dans un processus résigné qui se voulait d’aller jusqu’au bout pour nourrir sa colère et ne définitivement pas avoir de regrets. Quoi ? Quoi quoi ?! Il fallait qu’il répète la question en plus ?! Elle paraissait à ce point illégitime après toutes les saloperies qu’il venait d’entendre et de constater ?

Duncan n’eu même pas le temps de la reposer qu’un cendrier vola tout droit dans sa direction. Il eu heureusement juste le réflexe de lever les bras et se pencher légèrement pour ne pas se le manger en pleine tronche avant de reporter un regard noir et froncer les sourcils vers Kim. Comment il pouvait dire ça ?! Et elle, comment elle avait pu lui faire ça ?! Elle pouvait être en colère et pleurer oui putain, mais c’est bien lui qui venait de se faire baiser sur toute la ligne.

« Bordel de m… » murmura-t-il de façon à peine audible avant de fondre en quelques pas sur elle… Ces nerfs avaient lâchés après ce geste hostile. Ô non, il n’allait pas la maltraiter ni rien lui faire de mal, contrairement à ce que son avancée vive et cavalière vers elle aurait pu laisser craindre, tout comme la façon dont il prit son visage aux traits durs et énervés d’une de ces mains pour la coller brusquement dos contre le mur qui se trouvait derrière elle. Non, même si elle l’avait trompée avec ce dealer Mayan, ou n’importe qui d’autre, même si elle l’avait tout de même bafoué et déçu en consommant cette merde, qui plus est sortie des labos mexicains, Duncan serait incapable de lui faire le quelconque mal. Le Son avait vu dans sa réaction, aussi agressive soit-elle, une sorte de preuve d’amour en plus de la certitude qu’elle ne l’avait pas trompée. La maintenant contre ce mur en contenant un maximum ces débattements et ces tentatives de le repousser, il joint son autre main à son visage et pencha légèrement la tête pour venir coller furieusement ces lèvres aux siennes, forçant un baiser à priori pas gagné vu l’état de nerfs dans lequel chacun était…

Une façon d’arrêter cette dispute et de lui faire comprendre qu’il était prêt à passer outre cette histoire ? Sans doute… En tout cas un moyen de d’extérioriser et de faire ressortie toutes les pulsions et l’énergie continue jusque là. Duncan prolongea ce baiser avec plus de passion pour tenter de calmer cette foudre et transformer toute cette agressivité en désir, laissant ces mains quitter doucement son visage pour descendre lentement vers sa poitrine… Sans relâcher ces lèvres captives des siennes, ces caresses nivelèrent avec cette même lenteur jusqu’à chacun de ces seins pour s’y poser et les compresser avec la même intensité que leur échange puis terminèrent par se fermer sur le haut du décolleté de son débardeur pour le tirer d’un coup sec et brutal, le déchirant pour dévoiler sa poitrine… Le Son rompit leur baiser pour reculer légèrement son visage du sien et ancrer de longues secondes durant ces yeux aux siens avant de replonger avec la même fougue ces lèvres sur sa poitrine pour la couvrir de baisers plus chauds et plus pressants, posant chacune de ces mains sur ces cuisses pour entamer de lascives caresses sur sa peau…
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeMar 7 Déc - 15:31

Au moment où Duncan dit que les Mayans avaient tué Morrow, Kim comprit à quel point elle avait merdé et tout se fit plus clair dans son esprit. L’attitude et la remarque de Benito, la rage du président, même si elle savait que ça n’était pas seulement parce qu’elle avait acheté sa merde à un MC rival. Elle leva des yeux plein de remords et de désespoir vers lui en s’exclamant, comme un cri venu du plus profond d’elle-même : « Quoi ?! Putain, merde ! Je suis désolée. » Elle baissa ensuite la tête avant de reprendre dans un murmure où se ressentait toute sa culpabilité : « Je suis désolée bébé. » Elle s’en était voulut pour ne lui avoir rien dit au sujet de la drogue avant qu’il le découvre ainsi, elle se disait qu’il aurait probablement été plus simple de lui expliquer les choses si elle lui en avait parlé avant, évidement la conclusion aurait été la même, mais cela se serait peut-être fait plus calmement. Mais là, elle avait trahi le club en achetant quelque chose à leurs pires ennemis, ne serait-ce qu’en adressant la parole à l’un des leurs elle avait merdé et elle ignorait comment se racheter, car pour se faire il ne suffirait pas qu’elle arrête la drogue du jour au lendemain, ça allait être plus compliqué, elle se rendait compte que pour un tel acte certains membres pourraient se faire tuer…

Mais la belle oublia ses réflexions sur la manière de se faire pardonner sa connerie et son ignorance tout aussi innocente soit elle lorsque Duncan l’accusa d’avoir couché avec le mexicain. Il est des mots qui peuvent blesser bien plus profondément que les coups, et le fait que son homme pense qu’elle avait pu se faire baiser par un autre était insupportable pour elle, d’où sa réaction pour le moins violente voire excessive, excessive peut-être pour quelqu’un d’autre, mais pour elle, avec tout le sang celte qui coulait et bouillait dans ses veines, c’était une réaction tout ce qu’il y avait de plus normal. C’était désormais son tour d’être folle de rage. Elle balança quelque chose vers lui, et dès qu’elle se rendit compte de ce qu’elle venait de faire, elle mit les mains sur sa bouche en poussant un petit cri. Heureusement le jeune homme évita de justesse le cendrier, elle s’en serait voulut si elle lui avait fait mal, elle n’avait pas réfléchit au fait que c’était une option probable quand elle avait balancé l’objet qui reflétait sa colère et non une envie de le blesser physiquement, et ce même s’il l’avait blessé moralement. Putain tout de même, il pensait vraiment qu’elle pouvait ne serait-ce que penser à un autre homme que lui ? Lui faisait-il si peu confiance ? Ressemblait-elle à une grosse trainée qui se laisse baiser par n’importe qui et déshonore son homme par son infidélité ? Était-ce donc tout ce qu’elle était pour lui ?

Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus avant à ces questions, car il s’approcha d’elle à une vitesse fulgurante et avec un regard de tueur qui effaça toute colère du visage de Kim pour n’y laisser que la peur. Elle était tétanisée et ne bougea pas d’un poil, mais peu importait qu’il la tue s’il croyait qu’elle était capable de le tromper. Elle ne commença à se débattre que lorsqu’il la colla au mur après un petit cri lorsqu’elle expulsa l’air de ses poumons sous la violence du choc, bon il y avait pire mais quand même. Elle essaya de dégager son visage de sa main, mais en réalité plus elle bougeait plus il la retenait et elle finirait par ne plus pouvoir respirer, ce qui en l’empêcha pas de tenter de le repousser avec ses mains contre son torse. Elle devait vraiment se foutre de ce qu’il pourrait bien lui faire pour se défendre de manière aussi peu efficace. Pourquoi ne fit elle pas ce qu’elle savait faire, lui retourner le poignet, lui mettre des coups de pieds dans les jambes, n’importe quoi de plus efficace qu’essayer d’avoir plus de force que lui ? Probablement parce qu’elle ne voulait pas lui faire mal au fond, malgré tout elle ne pouvait pas s’y résoudre. Son impression de l’avoir définitivement perdu se confirmait de plus en plus et ça la tuait, alors oui elle se fichait qu’il la frappe ou qu’il la tue, il ne laisserait alors qu’une douleur physique et se serait plus facile de l’oublier. Elle pleurait et dans un sanglot elle cria :

« Vas-y frappes moi ! Si… »

La suite de la phrase était si tu penses que je peux te tromper, si tu ne m’aimes plus, si tu ne me fais pas confiance, si tu préfère m’en vouloir plutôt que de comprendre que je ne savais pas et de me pardonner, mais elle n’eut pas le temps de la finir car il prit ses lèvres avec passion. Elle s’attendait à tout sauf à ça et elle ne put réprimer un petit gémissement. Ses doigts se contractèrent sur le t-shirt de Duncan et après un court instant où elle luttait encore sa bouche s’ouvrit doucement et dans un frisson elle se mit à suivre le mouvement de ses lèvres et de sa langue. SÉRIEUSEMENT ! Après ce qu’il s’était passé il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle comme ça ? En un baiser lui donner envie de faire l’amour avec lui plus que de s’expliquer ou de se battre, lui faire oublier la tristesse qu’elle avait ressentit en croyant l’avoir perdu, était-ce une preuve qu’il n’allait pas partir. Elle avait envie de lui dire que si c’était pour partir ensuite ça n’était pas la peine de faire ça, mais elle ne put que dire « Arrête » sur un ton des plus doux et sensuels, ça n’était pas du tout le but de la manœuvre, et vu le ton employé ça ne pouvait que lui donner encore plus envie d’elle, et elle n’avait absolument pas la force de lui dire non. Elle tremblait déjà de désir alors qu’il venait juste de commencer à toucher sa poitrine.

Lorsqu’il arracha son débardeur, elle sursauta avec un petit cri suraigu puis constatant les dégâts sur son pyjama elle dit simplement « Mais » puis elle soutint son regard sans vraiment plus savoir ce qu’elle voulait dire après le mais, ni ce qu’elle voulait faire d’ailleurs. Oh putain, oh putain, oh putain, c’était ridicule de se disputer ainsi pour finir comme ça, nan ? Fallait quand même qu’elle dise qu’elle était totalement contre, mais c’était tellement agréable cette sensation de perte totale de contrôle, elle avait bien envie de se défendre, même si elle savait parfaitement que ça ne servirait strictement à rien, elle pensait que si elle disait non de manière crédible ou si elle le repoussait vraiment il arrêterait, mais le souci c’est qu’elle ne voulait surtout pas qu’il s’arrête. Ses mains posées sur son torse un peu avant, étaient maintenant sur son visage et elle finit par le tirer jusqu’au sien pour l’embrasser de nouveau avec fougue en passant ses bras autour de son cou et à l’aide d’un petit saut de cabri elle s’accrocha à lui avec ces jambes.
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Duncan McGee
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MessageSujet: Re: No More Drugs (Duncan)   No More Drugs (Duncan) Icon_minitimeSam 18 Déc - 12:58

Impulsif. Voilà bien un trait qui caractérisait Duncan et qui semblait être tout aussi prononcé chez Kim. Le cendrier qui avait manqué de lui balafrer la tronche en était la preuve. Le sang pulsait à mille à l’heure dans ses veines et en permanence chez lui, bien que le Son possédait un certain don à conserver des apparences imperturbables, stoïques, froides et même glaciales devant la plupart des situations même les plus critiques. La façon dont il l’avait réveillée et retourner son lit comme une vulgaire crêpe l’avait déjà annoncé avant ses mots. Et au gré de la pression montante alimentée par tout ce qu’il découvrait en plus de sa consommation, le fait qu’elle achète cette merde aux Mayans notamment, son impulsivité l’avait mené à se jeter littéralement ou presque sur elle et à l’embrasser furieusement. Sa déception et sa colère avaient servies de poudre, et la réaction de Kim à sa question remettant en cause sa fidélité avait fait office d’étincelle pour y mettre le feu. L’homme y avait vu une sorte de preuve de sincérité et d’attache, d’amour, même si la forme et son geste avec ce cendrier ne lui avait certainement pas plu.

Ce désir pulsionnel d’en terminer avec cette histoire et d’apaiser ses mœurs par l’amour, le sexe ne fut pas contrôlé. Réactif, instinctif… Ce n’était peut-être pas la meilleure solution immédiate, mais c’était celle qui avait été naturelle chez lui. Les choses retombées, ils auraient sans doute pu en parler avec plus de recul et surtout lui, l’écouter et l’entendre sans rester buté. Si Duncan ne sentit pas une grande répulsion de la part de la jeune femme de par l’opposition de force qui ne lui laissait quasiment aucune chance, ses mots ou du moins ses esquisses de mots… Ce « arrête », ce « mais » eurent le don de provoquer un électrochoc chez lui. Elle le repoussait ? Non… Si… Putain de toute façon, Kim venait de le refroidir sur place et de le ramener à une raison qu’il n’avait pas eut dans son baiser et ses gestes impulsifs. Et si elle repoussait quand même… C’est peut-être qu’elle ne l’aimait pas vraiment… Ou pire, qu’elle avait connu un autre, ce Mayan, et qu’elle ne voulait plus de lui comme il avait pu le ressentir auparavant…

Les doutes l’assaillirent et son cerveau se transforma littéralement en champs de bataille. Trop de questions, de confusion et de crainte mêlées… Sa passion avait laissée place à un état de profond dépit et une résignation consumée. L’étreinte qu’il avait entamé se relâcha bientôt, dans le petit recul qu’avait pris leurs corps noués l’un à l’autre, Duncan la recolla dos au mur, non pas brutalement mais de façon suffisamment appuyée pour qu’elle le lâche. Ses lèvres quittèrent les siennes au moment où l’un de ses poings partit violemment pour venir s’écraser contre le mur à côté d’elle et laissée l’emprunte de ces phalanges dans le plâtre enfoncée. La tête baissée, le souffle court, perdu dans ses pensées durant ces quelques secondes, l’homme finit par se redresser et se détacher complètement du mur contre lequel il encerclait Kim. Toute cette soirée, cette nuit était un véritable cauchemar qu’il ne supportait plus jusqu’au moindre détail. Duncan avait besoin de recul… Il avait besoin de distance…

Sans un mot, il tourna les épaules et sortit lentement de la chambre pour retrouver le couloir et marcher vers la sortie en se frottant la tête. Fatigué, épuisé nerveusement, il avait besoin de se souler pour oublier toute cette merde et arrêter les démons qui le tiraillaient intérieurement. Pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça ? Pourquoi est-ce qu’elle lui avait fait ça à lui ? Duncan ne voyait pas ce à côté de quoi il était passé. Il avait beau se repasser à vitesse grand V les dernières semaines, il ne trouvait aucun sens à ce qui était arrivé ce soir et cet ultime sentiment qu’elle ne voulait plus de lui. Même si elle l’avait piquée au vif, sa question avait été légitime… Peu importe. Il fallait qu’il s’en aille… Il fallait qu’il retrouve ce dealer mexicain… Et plus que tout… Il fallait qu’il réfléchisse à quelle suite donner à sa relation avec la jeune femme. Pour le moment, il devait s’éloigner pour ne pas exploser et complètement péter les plombs.

Le Son descendit les escaliers en un rien de temps et fila directement vers la porte d’entrée pour quitter la maison de Kim en la claquant derrière lui. Qu’elle essaye de le rattraper ou non, cela ne changerait rien, Duncan ne voulait pas rester là… il ne voulait plus rester avec elle une minute de plus. Les explications attendraient demain ou un autre jour. Chevauchant sa bécane et mettant son casque, le président démarra le moteur de la fat boy et quitta la maison des Town dans un vrombrissement de moteur nerveux résonnant dans tout le quartier de Dyna Defender Lane. Direction le garage où il se défoulerait sur la cylindrée de son paternel tout le reste de la nuit en compagnie d’une bière, ou plusieurs même…


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